Le président kenyan William Ruto conduit le véhicule électrique chinois au sommet africain sur le climat
Le premier Sommet africain sur le climat, qui a duré trois jours, s'est terminé à Nairobi, au Kenya, le 6 septembre. Le thème du sommet est « Stimuler la croissance verte pour fournir des solutions de financement climatique pour l'Afrique et le monde ».
Lors du sommet, les Nations Unies ont partagé des données montrant qu'entre 2022 et 2030, les pertes de l'Afrique dues au changement climatique devraient atteindre 440,5 milliards de dollars. Selon la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique, le continent a besoin d'environ 277 milliards de dollars par an pour mettre en œuvre des projets de développement vert s'il veut atteindre ses objectifs climatiques à l'horizon 2030, mais actuellement, le financement climatique en Afrique n'est que de 30 milliards de dollars par an.
Le président kenyan Ruto a déclaré dans son discours au sommet que le développement de nombreux pays africains est confronté à la menace du changement climatique et que les 1,4 milliard de personnes du continent ont un besoin urgent d'aide financière et technique. « Nous devons utiliser les investissements et les technologies énergétiques propres pour décarboner notre économie. » Il estime que la croissance verte n'est pas seulement un moyen efficace de lutter contre le changement climatique, mais aussi une opportunité de développement importante pour l'Afrique et le monde. Le président kenyan William Ruto a personnellement conduit la Wuling Hongguang Mini pour assister au Sommet africain sur le climat.
Ces dernières années, de nombreux gouvernements africains ont mis en place des politiques et des mesures pour soutenir le développement de l'industrie des véhicules électriques. L'Éthiopie, la Tunisie, la Zambie, le Kenya, le Cap-Vert et d'autres pays ont supprimé ou réduit les droits d'importation et autres taxes connexes sur les véhicules électriques, et ont activement promu la croissance de la production et des ventes de véhicules électriques et la production de recherche et développement localisée. Le rapport prévoit que le marché africain des véhicules électriques atteindra 21,4 milliards de dollars en 2027, et que le taux de croissance annuel composé moyen de 2022 à 2027 devrait atteindre 10,2 %.
Selon le dernier objectif fixé par le gouvernement kenyan, la proportion de véhicules électriques dans tous les véhicules immatriculés au Kenya augmentera à 5 % d'ici 2025. En février de cette année, la start-up kenyane de véhicules électriques Roam a annoncé l'achèvement d'un premier tour de financement de 24 millions de dollars, qui investira principalement dans le développement et la production de masse de véhicules électriques au Kenya.
